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Histoire de la Géothermie Mondiale

Wednesday, 5 March 2008

geothermie

Extraits du livre “la géothermie une énergie d’avenir” Jean LEMALE (ADEME) Florence JAUDIN (BRGM) ADEME - ARENE - Diffusion IAURIF

“La géothermie a de tout temps été utilisée par les hommes ; mais ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle que cette énergie a été “redécouverte” et appliquée à une échelle industrielle.

De l’origine des hommes à 1900

Les plus anciens vestiges connus en rapport avec la chaleur terrestre sont des objets en pierre volcanique taillés (outils ou armes), datant du troisième âge glaciaire, il y a 15 à 20 000 ans, et trouvés sur le site de Niisato au Japon. Les régions volcaniques constituaient déjà des pôles d’attraction du fait de l’existence en particulier de fumerolles et sources chaudes qui pouvaient être utilisées pour la cuisson des aliments, la baignade ou tout simplement se chauffer.

geothermie globe

Avec l’apparition des premières civilisations à partir de 3500 avant Jésus-Christ, la pratique des bains thermaux et l’utilisation des boues thermominérales deviennent de plus en plus fréquentes, comme cela sera le cas sous les civilisations Etrusques. La civilisation romaine apparue ensuite, a porté le perfectionnement des bains publics à un degré très élevé.

Au cours du premier millénaire de l’ère chrétienne, les établissements thermaux constituent d’importants lieux de rencontre, donc de conversation et d’échange d’idées. Au cours du second millénaire, les établissements thermaux et de loisirs se multiplient dans toutes les régions du monde, et notamment dans les îles volcaniques du Japon, de l’Islande et de la Nouvelle-Zélande.

volcan

En France, aux confins méridionaux de l’Auvergne, la station thermale de Chaudes-Aigues, possède la source thermominérale la plus chaude d’Europe (82 °C) dite ” La source du Par “. Dans cette station, dès 1330, les archives font mention d’un réseau qui distribuait l’eau géothermale à quelques maisons et pour lequel le seigneur percevait une rémunération. Toujours à Chaudes-Aigues on signale vers 1400 quelques usages ” industriels “, notamment pour le lavage de la laine (dégraissage) et pour la cuisine.

A peu près dans la même période, du milieu du treizième jusqu’au seizième siècle, les “lagoni”, petits bassins d’eau chaude saumâtre, situés dans la région de Volterra (Toscane, Italie) ont été exploités pour l’extraction de soufre, vitriol et aluns.

lagoni

Le dix-neuvième siècle marque les débuts industriels de la géothermie. Les facteurs de cette évolution sont doubles : d’une part, les progrès scientifiques permettent de mieux connaître le sous-sol ; d’autre part, les progrès technologiques permettent le développement à la fois, des techniques de forage et des nouveaux systèmes d’exploitation de l’énergie.

Auparavant, avant 1800, on se contentait d’exploiter la chaleur telle qu’elle arrivait en surface, en particulier dans les sources chaudes ; la véritable révolution industrielle après 1800, va consister à étudier, explorer, creuser pour atteindre la chaleur en profondeur, enfin adapter des dispositifs pour mieux exploiter ou transformer cette énergie.

En Italie, dans la région de Volterra, lieu de nombreuses manifestations géothermiques, l’acide borique déposé par les vapeurs et les eaux chaudes était utilisé par les Etrusques pour la fabrication d’émaux. Mais c’est en 1818 que son exploitation industrielle sera entreprise par François Larderel, un français immigré en Italie (la ville actuelle de Larderello lui doit son nom).

larderoello

Dix ans plus tard, celui-ci mit au point la technique du ” lagoni ” couvert permettant de recueillir la vapeur et de la faire sortir à une pression suffisante pour alimenter les chaudières d’évaporation et pomper les eaux boriquées. C’est également à cette époque que les premiers travaux de forage permirent d’augmenter la quantité de vapeur qui plus tard conduira à fabriquer de l’électricité.

Parmi les premiers usages industriels de la géothermie, on peut citer aussi l’extraction du sel durant le dix-huitième siècle en Islande.

En France, le premier forage géothermique est le puits artésien de Grenelle à Paris, réalisé sur huit années entre 1833 et 1841, pour capter la nappe à 30 °C des sables albiens, à 548 m de profondeur.

grenelle

De 1900 à 1980

Cette période correspond à une émergence des applications industrielles de la géothermie, dont on pressentait déjà l’intérêt au siècle précédent. C’est surtout la production d’électricité à partir de géothermie “Haute énergie” qui va prendre un grand essor, mais la géothermie “Basse énergie” et les utilisations directes de la chaleur vont également connaître, quoique de façon moins rapide, un important développement. Les besoins de plus en plus élevés en énergie de notre monde moderne, mais aussi le plus grand intérêt que l’on porte déjà aux énergies dites “nouvelles” ou “renouvelables”, sont les premières raisons du développement de la géothermie. De grands progrès ont été réalisés depuis le début du siècle dans la connaissance des structures du sous-sol grâce au perfectionnement des méthodes d’exploration, notamment géophysiques et géochimiques.

La géothermie dite Haute énergie (ou Haute enthalpie) démarra au tout début du siècle à Larderello en Italie. En 1904, le prince G. Conti alluma cinq ampoules grâce à une dynamo actionnée par un moteur alternatif utilisant de la vapeur géothermique. L’année suivante la première centrale expérimentale de 20 kW fut construite. La première vraie centrale géothermique entra en service en 1913 avec un premier groupe à turbine de 0,25 Mwe. En 1944, la puissance atteignait 127 MWe, elle fut en grande partie détruite par la guerre.

larderello

Ailleurs dans le monde, des débuts d’exploration (pas encore d’exploitation), ont lieu en 1908 à El Tatio (Chili), 1913 à The Geysers (ÉtatsUnis), 1918 à Kamodjang (Indonésie), 1919 à Kyushu, Beppu, etc., (Japon), 1920 à Steam Boat, (États-Unis), 1923 à Rotorua (NouvelleZélande), 1925 à Reykjavik et Hengill (Islande), 1927 à Imperial Valley (États-Unis), etc.

Du début du siècle à 1960, on aura exploré 23 pays et identifié une cinquantaine de champs Haute énergie, ce qui correspondra à un total de près de 400 MWe installés, dont 285 pour la seule Italie.

En réalité, la production mondiale d’électricité géothermique va commencer à croître rapidement pendant les vingt années suivantes. L’augmentation annuelle moyenne est alors de 17,5 %, la production totale passe ainsi de 400 MWe en 1960, à 2 500 MWe en 1980. Puis, la capacité mondiale continuera d’augmenter encore plus vite, puisqu’on atteint aujourd’hui environ 7 000 MWe installés. Ces résultats spectaculaires sont la conséquence, d’une part des crises pétrolières du début des années 1970, qui ont stimulé les recherches et l’utilisation de ressources alternatives, d’autre part de l’intérêt des pays en voie de développement pour lesquels l’existence d’une ressource nationale permettant de produire de l’électricité assure une économie de devises.

La géothermie dite de basse énergie (extraction d’une eau à moins de 90 °C), a d’abord été utilisée pour le chauffage. Après le très ancien et rudimentaire réseau de Chaudes-Aigues, des expériences ponctuelles ont eu lieu aux États-Unis à Boise (Idaho), et Klamath Falls (Oregon) dès la fin du dix-neuvième siècle. Le premier vrai réseau de chauffage urbain alimenté grâce à la géothermie a été celui de Reykjavik (Islande) ; il date de 1930, et permettait de chauffer une centaine de maisons, deux piscines, un hôpital et une école. Il chauffe aujourd’hui la quasi-totalité de la capitale islandaise.

klamath falls

Des réseaux de chaleur urbains importants utilisant l’énergie géothermique se développeront plus tard en France, Italie, Roumanie, URSS, Turquie, Géorgie, Chine, États-Unis,…..

Les usages thermiques de la géothermie sont nombreux ; outre le chauffage urbain, il faut mentionner, en particulier, le chauffage des serres agricoles et la pisciculture.

En France, la première expérience significative démarre en 1969, avec la mise au point de la technique dite du ” doublet “, permettant d’exploiter un des aquifères profonds du bassin de Paris. Les chocs pétroliers auront été un élément déclencheur de la filière française. Entre 1980 et 1986 une cinquantaine d’opérations seront réalisées en France, ce qui donnera naissance à une filière française spécifique de réseaux de chaleur alimentés par la géothermie.

Aujourd’hui, la baisse du coût des énergies traditionnelles a ralenti de manière significative le développement de la géothermie basse énergie.

Néanmoins, certains pays ont adopté une politique volontariste de développement de ce type d’énergie, notamment pour des raisons environnementales.”

Extraits du livre “la géothermie une énergie d’avenir” Jean LEMALE (ADEME) Florence JAUDIN (BRGM) ADEME - ARENE - Diffusion IAURIF

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Impots et coûts Geothermie

Monday, 25 February 2008

credit d’impots

Un récapitulatif des conditions de crédit d’impôts sur les pompes à chaleur :

Depuis le 1er janvier 2005, le crédit d’impôt pour les dépenses d’équipement de l’habitation principale soutient notamment les pompes à chaleur
spécifiques. Le dispositif est prévu pour être reconduit jusqu’en 2009.
Les conditions d’attribution (pour l’imposition des revenus de l’année 2008)
· Le crédit d’impôt concerne les dépenses liées à l’acquisition d’équipements installés dans l’habitation principale du contribuable (qu’il soit
propriétaire ou locataire) située en France quelle que soit son année d’achèvement ;
· Les travaux doivent être réalisés par une entreprise qui fournit ces équipements, les installe et les facture ;
· Ces équipements sont payés entre le 1er janvier 2008 et le 31 décembre 2008. Le montant pris en compte concerne uniquement le coût
TTC des équipements (et pas le coût de la main d’oeuvre) déduction faite des aides éventuelles des collectivités.

euros geothermie
La base du crédit d’impôt comprend le coût des pièces et fournitures destinées à s’intégrer ou à constituer une fois réunies, l’équipement de
production d’énergie renouvelable ou la pompe à chaleur spécifique. Pour en savoir plus sur les dépenses comprises dans la base du crédit
d’impôt nous vous invitons à consulter l’instruction administrative 5 B – 17 – 07 du 11 juillet 2007 (NOR : ECE L 07 20548 J).
· Les équipements sont soumis à des critères de performances minimales que vous devrez justifier ;
· Ces équipements demeurent soumis au taux réduit de la TVA (5,5 %) appliqué aux logements achevés depuis plus de 2 ans (exception faite
dans certains cas pour le photovoltaïque raccordé au réseau où la TVA peut être de 19,6 %).
Les montants (applicables à compter de l’imposition des revenus de l’année 2008)
· Le crédit d’impôt est égal à 50 % du montant toutes taxes comprises des équipements mentionnés précédemment.
· Si vous avez reçu des subventions publiques pour votre installation, vous devrez déduire une partie de celles-ci du total des dépenses de
matériel que vous déclarez. La somme à déduire (partie de la subvention) se calcule au prorata de ce que représente le coût du matériel éligible
par rapport au montant total de la dépense liée à l’installation. Si, par exemple, le montant du matériel éligible (base du crédit d’impôt)
représente un tiers de votre facture, vous devez déduire de ce montant un tiers de la subvention perçue (vous obtenez le montant que vous
déclarez).

geothermie impots credits
Si la subvention porte explicitement sur la main d’oeuvre, il est admis, que le contribuable ne déduise pas cette subvention, de la base du
crédit d’impôt, si elle est inférieure ou égale à la somme facturée pour la main d’oeuvre. Si la subvention sur la main d’oeuvre est supérieure au
coût réel de la main d’oeuvre, le contribuable devra déduire la fraction de l’excédent se rapportant au prix de l’équipement éligible (voir
Instruction 5 B – 17 – 07 du 11/07/07, pages 10 et 11 pour un exemple de calcul).
· Pour une même résidence, le crédit d’impôt est calculé sur le prix d’acquisition des équipements, matériaux et appareils, dans la limite d’un
plafond pluriannuel (maximum de dépenses que les impôts prendront en compte sur la période) qui s’applique pour la période du 1er janvier
2005 au 31 décembre 2009 et pour l’ensemble des dépenses (y compris celles concernant les équipements performants ou utilisant des énergies
renouvelables). Ce plafond pluriannuel de dépenses est fixé à :
- 8 000 euros pour une personne célibataire, veuve ou divorcée ;
- 16 000 euros pour un couple marié ou pacsé soumis à une imposition commune ;
majorés de : 400 euros par personne à charge (la somme de 400 euros est divisée par deux lorsqu’il s’agit d’un enfant réputé à charge égale de
l’un et l’autre de ses parents).
Les critères de performances minimales
- Les pompes à chaleur géothermiques à capteur fluide frigorigène de type sol-sol ou sol-eau ayant un coefficient de performance
supérieur ou égal à 3,3 pour une température d’évaporation de - 5 °C et une température de condensation de 35 °C ;
- Les pompes à chaleur géothermiques de type eau glycolée/eau ayant un coefficient de performance supérieur ou égal à 3,3 pour des
températures d’entrée et de sortie d’eau glycolée de 0° C et - 3 °C à l’évaporateur, et des températures d’entrée et de sortie d’eau de 30 °C et 35
°C au condenseur, selon le référentiel de la norme d’essai 14511-2 ;
- Les pompes à chaleur géothermiques de type eau/eau ayant un coefficient de performance supérieur ou égal à 3,3 pour des températures
d’entrée et de sortie de 10 °C et 7 °C d’eau à l’évaporateur, et de 30 °C et 35 °C au condenseur, selon le référentiel de la norme d’essai 14511 -
2 ;
- Les pompes à chaleur air/eau ayant un coefficient de performance supérieur ou égal à 3,3 pour une température d’entrée d’air de 7 °C à
l’évaporateur, et des températures d’entrée et de sortie d’eau de 30 °C et 35 °C au condenseur, selon le référentiel de la norme d’essai 14511-2 ;
- Les pompes à chaleur air/air de type multisplit (y compris DRV) ou gainable, ayant un coefficient de performance supérieur ou égal à 3,3
pour une température d’entrée d’air de 7 °C à l’évaporateur et de 20 °C au condenseur, selon le référentiel de la norme d’essai 14511-2, et
remplissant les critères suivants :
 L’appareil, centralisé sur une ou plusieurs unités extérieures, assure le chauffage des pièces composant le logement dès lors que leur
superficie est au moins égale à 8 m². Les pièces de service, telles que celles affectées à l’usage exclusif de cuisines, de toilettes ou de
salles de bains, ne sont pas prises en compte ;
 Chaque pièce équipée doit disposer de son propre organe de régulation automatique, quel que soit le principe de diffusion retenu ;
 Le fonctionnement normal de l’équipement est garanti par le fabricant à une température extérieure de - 15 °C ;
 La puissance calorifique thermodynamique restituée de l’unité extérieure est supérieure ou égale à 5 kW à une température
extérieure de 7 °C. En cas d’installation simultanée de plusieurs unités extérieures, cette condition doit être remplie par au moins l’une
d’entre elles ;
 L’installation finale a été contrôlée par un organisme d’inspection accrédité selon la norme NF EN ISO/CEI 17020, pour l’un des
domaines suivants : électricité/inspections d’installations électriques pour tous les types d’établissements ; énergie, fluides et pureté de
l’air/ventilation, conditionnement d’air, thermique, désenfumage - inspection préalable avant mise en service ; énergie, fluides et pureté
de l’air/ventilation, conditionnement d’air, thermique, désenfumage. Pour connaître l’organisme d’inspection accrédité compétent,
contactez le comité français d’accréditation (COFRAC - Tél. : 01 44 68 82 20) ou consultez le site Internet www.cofrac.fr .
Les justificatifs à fournir
La mention des normes requises pour chaque équipement doit figurer sur la facture de l’entreprise qui a procédé à la fourniture et à l’installation
des équipements. A défaut, la notice établie par le fabricant ou une attestation de ce dernier mentionnant le respect de ces critères peut être admise à
titre de justification. Si vous avez obtenu une subvention (collectivité par exemple) vous devez le signaler lors de votre déclaration de revenus
(joindre une pièce justificative).

fiche d’impots

Les cas particuliers
- Dans le cas d’immeubles collectifs, les dépenses éligibles peuvent porter aussi bien sur le logement lui-même que sur les parties communes.
Dans le second cas, chacun des occupants peut faire état de la quote-part, correspondant au logement qu’il occupe à titre d’habitation principale,
des dépenses afférentes aux équipements communs qu’il a effectivement payées.
- Ne sont pas éligibles à l’avantage fiscal, les équipements ou appareils acquis directement par le contribuable, même si leur pose ou leur
installation est effectuée par une entreprise.
- Dans le cas d’une installation dans des locaux à usage mixte (habitation/professionnel), les dépenses prises en compte concernent la seule
fraction se rapportant à la superficie de la partie du local affectée à usage d’habitation.

Pour vérifier votre éligibilité de votre projet

Impôts service au 0820 32 42 52 (0,12 euro TTC la minute) et consultez le site infos impots

geothermie cout credit d’impots

Post issu du document officiel du site des impots que vous pouvez retrouver ici :Fiche crédit d’impot

Un livre sur la géothermie :

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